NOTES

 

Le mot et ses circonstances sont devenus célèbres; il ne semble pas qu'ils l'aient été du temps de Hugo. Il les trouve, de première main, dans le livre anonyme et attribué à M. F. Pidansat de Mairobert, Anecdotes sur Madame la Comtesse du Barri, (s.l., 1775, p. 212-213) qui était à Hauteville House: « Nous trouvons dans le journal manuscrit, qui nous guide souvent pour rassembler les faits de notre histoire, une anecdote, relative à l'époque de la vie de madame Dubarri où nous sommes, d'où l'on peut inférer quelle étoit alors l'opinion générale du public, concernant son empire sur le Roi. C'est sous la date du 20 mars 1773. "On rapporte un trait, que les courtisans ont recueilli avec soin, & qui prouve que madame la comtesse Dubarri ne diminue point de faveur & d'intimité avec son royal amant, comme on le présumoit. S. M. aime à faire son caffé elle-même, & à se délasser dans ces occupations innocentes des soins laborieux du gouvernement. Ces jours derniers, la caffetiere au feu, & S. M. distraite par autre chose , & le caffé débordant... Eh! La France, prends donc garde, ton caffé f... le camp, s'écria la belle favorite! ... On dit que cette apostrophe de la France est l'expression familiere dont cette dame se sert dans l'intérieur des petits appartemens: détails particuliers qui n'en devroient pas sortir, mais que releve la malignité des courtisans." »